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demo 2007 // split ep w/ agathocles

by desecrator

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Hu-Tong Clan 01:58
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Sabotage 666 01:15

about

chef d'oeuvre !

awaited masterpiece of original & poweful grindcore musick

4 desecrator tracks from 7" split ep w/ agathocles
2008 // bringer of gore records

chronique Ratcharge :
DESECRATOR / AGATHOCLES – split EP
Il y a quelques années être punk à Paris voulait dire aller régulièrement au squat de le 13, et aller régulièrement au squat de le 13 voulait dire voir régulièrement Desecrator en concert, ou même en répète. Simple constat, qui vous aidera peut-être à comprendre ce qui suit : Desecrator, un groupe de grindcore ultra métal aux textes brillants uniquement par leur absence, sont pour moi (qui n’aime pas le métal, écoute très peu de grindcore et accorde beaucoup d’importance aux paroles des groupes) l’exemple parfait du groupe punk DIY. Ce que je veux dire par là c’est que si tous les groupes adoptaient la démarche, la mentalité, la fraîcheur, la persévérance, l’absence d’ambition et la modestie de Desecrator, je n’aurais guère plus de raison de me plaindre des groupes punks et une bataille de taille aurait été gagnée.
Savez-vous depuis combien de temps Desecrator font du grindcore ? Moi non plus. Mais si vous avez le même âge que moi, je dirais que ces gars expérimentaient probablement déjà les blast-beats quand vous étiez occupés à acheter des compiles Fat Records ou Combat Rock à la Fnac. Qu’est-ce que ça prouve ? Pas grand-chose. Si ce n’est qu’en grosso-modo une décennie d’activité, ce split EP est la première apparition vinylique du groupe. Quoi ? Qui a parlé ? Ai-je entendu quelqu’un crier « ENFIN ! Justice est faite !! » ? Vous là-bas, au fond de la classe, Thrash Manu, DisYann, Sapiens, laissez moi parler nom de dieu ! Saloperie d’indisciplinés ! Où en étais-je ? Ha oui, donc, cette première apparition vinylique de Desecrator, après une poignée de splits cassettes et CD, est aussi la première occasion de les écouter avec un son leur correspondant, même si je rêve encore du jour où l’un des membres gagnera au Loto et paiera au groupe un enregistrement digne de Nasum. Le truc avec Desecrator c’est que contrairement à la grande majorité des groupes ils ne semblent pas pressés du tout, et remettent du coup en question ce ridicule standard punk suédois-américain qui veut qu’un groupe sorte un vinyle avant d’avoir fêté sa deuxième année existence. Franchement si plus de groupes suivaient cet exemple là, si plus de groupes attendaient dix ou au moins cinq ans avant de sortir un vinyle, la scène punk dans son ensemble aurait l’air moins orientée vers la consommation à outrance, les bacs des distros seraient beaucoup moins remplis de galettes noires et beaucoup plus de CD gravés et de cassettes, et l’on passerait moins de temps à lire des chroniques de disques mauvais et précipités inévitablement destinés à prendre la poussière à jamais dans des bacs d’occasion.
Mais bon, je ne veux pas non plus prêter au groupe de fausses intentions ; après tout leur discrétion vinylique est peut-être juste due à de la simple flemme mais, même dans ce cas, j’en tirerai quelque chose : voilà un groupe qui joue par passion (je me retiens de mettre un grand P) avant tout. Rien que pour ça, je dirais que leur face de ce split est la meilleure chose qui soit arrivée au grindcore durant la dernière décennie, et citerais un camarade qui dit régulièrement à qui veux bien l’entendre que « Desecrator, c’est le meilleur groupe du monde de Paris ».
Ha et, à part ça, leurs quatre morceaux sur ce split vous plairont si vous aimez le grindcore poétique tout en finesse, métallisé mais pas chiant, avec une voix gutturale plus grave qu’une mort dans la famille et une voix criée plus aiguë que celle d’un castrat enfermé de force en asile psychiatrique, des changements de tempos à gogo et des blasts-beats à faire passer la techno hardcore pour du reggae. De l’autre côté du disque on retrouve le mince-core des belges d’Agathocles, dont c’est la 166952ème sortie vinyle.
(ratcharge.blogspot.fr/search/label/Desecrator)

credits

released January 1, 2008

cover art by kiki
recorded & mixed by francis caste
@ soul sol / studio ste marthe

license

all rights reserved

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